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Il était une fois

20 juin 2008

Le renouveau dans la douleur

Ça faisait très longtemps que je ne t’avais pas écrit. Peut-être parce que je ne savais pas quoi écrire… La dernière conversation téléphonique n’était empreinte d’aucune animosité, mais d’aucun sentiment d’amitié non plus : on ressemblait à deux inconnus qui se racontent leur vie, par politesse.

J’étais triste, mais comment être amis avec un ex ? Comment ressentir une amitié, et donc une confiance, pour quelqu’un qui nous a quitté ?

Toutes ces questions se sont envolées ce soir. Tu as été là pour moi, comme un vrai ami. Tes paroles m’ont fait du bien, et je savais que tu étais le seul à comprendre ce que je ressentais à ce moment-là. Tu étais le seul à connaître les liens qui m’uniront à jamais à mon grand-père. Aujourd’hui, tu étais le seul à qui j’avais envie de téléphoner. Tu aurais pu ne pas faire attention à moi, mais tu as eu l’air touché, pour moi, et encore plus pour lui. Pour tout cela, je t’en suis reconnaissante. D’avoir pris du temps pour moi, de m’avoir parlé de toi afin de me changer les idées, et non dans un but égoïste.

J’espère qu’on pourra devenir amis, sincèrement.

En tout cas, pour tout ce qu’on a vécu, pour tout ce que tu as gardé de moi en toi, pour ton existence, MERCI !

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12 avril 2008

Une rupture...

Une rupture, c'est avoir mal, c'st souffrir, mais pas seulement souffrir parcequ'on entend l'autre nous dire qu'il ne nous aime plus.

Une rupture, c'est comprendre que tous les rêves, les projets, plus ou moins échafaudés, tombent à l'eau.

Une rupture, c'est montrer les côtés les sombres de soi : la rancune.

Une rupture, c'est montrer ce que l'on cherchait désespérement à cacher : la fragilité, l'amour, les rêves, les envies, les espoirs, les larmes.

Une rupture, c'est se rendre compte que l'on n'est pas parfait, que l'on ne suffit pas à l'autre, que l'on n'a pas réussi à le rendre heureux.

Une rupture, c'est un tas d'échecs qui nous brisent le coeur.

Une rupture, c'est surmonter son échec, ses doutes.

Une rupture, c'est se dire que quelqu'un peut nous aimer.

Une rupture, c'est se rendre compte que nos imperfections plairont à un autre.

Une rupture, c'est se pardonner de n'avoir pas réussi à garder l'amour, la passion, le dialogue, les instants où l'on se sent tellement bien qu'on se dit que rien ne pourra plus nous arriver dans la sécurité de ses bras.

Une rupture, c'est se demander comment on arrive encore à vivre.

Une rupture, c'est vivre, un peu plus chaque jour, et avoir le moral dans les chaussettes de temps à autre.

Une rupture, c'est fait pour se dire que la mer est remplie de poissons, et qu'on a eu tort de croire que cet homme était notre poisson.

Une rupture, c'est apprendre de ses erreurs.

Une rupture, c'est ne pas se montrer infaillible, sûr de tout, et surtout de nous.

Une rupture, c'est la vie.

Une rupture, ça fait mal, ça blesse, on se relève.

Une rupture, c'est passer au-delà de ses échecs et de ses doutes.

Une rupture, c'est ne plus avoir peur d'être celle qu'on est.

Une rupture, c'est se demander si on peut rester amis, s'il est plus heureux sans nous.

Une rupture, c'est se pardonner, et, un jour, se rendre compte qu'on est passé au-dessus.

Une rupture, c'est croire à l'amour, croire qu'il sonnera à notre porte.

Une rupture, c'est sortir du cercle vicieux du ressentiment.

Une rupture, c'est donner sa chance à un autre.

Une rupture, c'est retrouver des compliments, une joie de vivre, quelqu'un à faire rire et à consoler.

Une rupture, c'est sentir que l'on est encore vivant.

Une rupture, c'est se pardonner à soi-même.

Une rupture, c'est croire à nouveau en soi et en sa capacité à rendre quelqu'un heureux.

8 avril 2008

Coup de blues...

Ces dernières semaines, même si je me demande encore parfois ce que tu fais, je vis. Ce n'est plus de la survie, non, je vis ! J'en profite, je sors et tout... Et ça me fait un bien fou ! Je crois même que ces derniers jours je t'oubliais vraiment.

Alors pourquoi m'envoyer un message aujourd'hui ? Je pensais avoir été claire avec toi : j'ai besoin d'air, j'ai besoin de vivre, de penser à moi ou aux autres, mais plus à toi ! Je ne suis pas prête à renier ce que je suis et ce que j'ai ressenti pour toi, juste pour avoir de tes nouvelles de temps à autre. L'eau passe sous les ponts, et notre histoire a sombré. Pourquoi chercher inlassablement à la repêcher ? Ce qu'on ne trouvera ne sera qu'un corps inerte bouffi par l'eau, noyé d'avoir tant pleuré !

Comment faire pour répondre à ton message ? Comment rester sans voix aussi ? Ton message me perd, parceque, depuis peu, je pensais avoir retrouvé un certain équilibre.

21 mars 2008

Pourquoi ai-je si mal ? : une esquisse de réponse.

J'aurais voulu qu'il reste quelque chose de nous !

Bien sûr, il faut que je précise. J'aurais voulu un enfant avec toi, qu'il ait ton petit nez retroussé, comme sur la photo de toi petit où tu portes une salopette de velours rouge. J'aurais aimé garder cette photo : tu n'aurais pas pu ne pas me demander de te la rendre ? Fallait-il vraiment que tu détruises tout, que je n'ai plus aucun espoir ni aucun rêve te concernant ? J'aurais voulu me souvenir de ce regard qui louche un peu, qui fait que les autres te prennent souvent pour moins que tu n'es en réalité.

Je voudrais toujours sentir tes mains sur moi, mais je ne m'en souviens presque plus. Je ne sais plus ce que c'est de te tenir la main, d'être dans tes bras et de me sentir en sécurité. Je me sens perdue des fois, comme s'il me manquait un bout de moi. Mon coeur n'est pas vraiment revenu dans ma cage thoracique, et il n'est plus vraiment avec toi. Il saigne, tout le sang s'écoule pour aller je ne sais où, et je ne cherche pas vraiment à le retenir. J'ai besoin d'une bonne saignée pour survivre, et je ne sais pas si je pourrais aimer à nouveau, car aimer signifie invariablement souffrir.

La présence de quelqu'un me manque, la présence d'un ami. Presque quinze jours sans nouvelles : des fois, j'ai envie de craquer, de t'appeller. Mais serais-je prête à de l'amitié ? Après tout, pourquoi vouloir quelque chose de moins sincère ? Je ne serai pas moi-même dans une relation d'amitié. Mais je ne sais pas comment faire pour tourner vraiment la page.

J'aurais voulu garder des souvenirs, mais les souvenirs s'en vont au fur et à mesure que le temps passe. Et quand je me souviens d'un petit truc idiot que je pensais avoir oublié, je pleure. Je voudrais quelque chose de toi. Le jour où on s'est disputés et où je t'ai rendu ta gourmette, il y a plus de six mois, j'ai su que quelque chose était cassé, mais je voulais tellement y croire !

J'ai beaucoup de mal à imaginer la vie sans toi, et pourtant, je sais que tout ce que tu peux m'offrir ne me suffira pas !

Je ne sais pas quelle direction prendre, où se trouvera mon bonheur, si je dois continuer à te parler ou pas. J'ai espéré que tu me téléphonerais, que tu prendrais l'initiative pour une fois, mais tu ne l'as pas fait ! Et je n'ai pas besoin dans ma vie d'une personne lointaine, de prises de tête.

10 mars 2008

Rêve ou cauchemar ?

Hier, Nini m'a téléphoné. Il veut qu'on soit amis, maintenant qu'il a réfléchi, qu'il a fait le deuil, qu'il sait où il en est. Je lui ai dit que ce n'était pas aussi simple pour moi, qu'être amie avec des ex ne coulait pas de source, qu'il m'avait fait beaucoup de mal. J'ai pleuré pour arriver à lui dire que ce qui me faisait le plus mal, c'est que ces moments de silence m'ont coûté un ami. Il m'a même dit de prendre mon temps pour lui dire ce que j'avais à lui dire. C'était le Nini que j'ai aimé.

Et j'ai eu mal, tellement mal. De savoir que cet homme existe finalement. Qu'il n'est pas mort, qu'il avait juste disparu un instant.

Cette nuit, j'ai fait un rêve/cauchemar (je ne sais pas comment le qualifier). Et ce matin, le réveil a été difficile car je ne savais pas si je devais retourner dans mon songe ou affronter une réalité qui, parfois, me fait peur.
Nini venait sonner à ma porte, j'habitais dans un nouvel appartement, dans une ville vallonnée. Je me retrouvais dans ses bras, il me suppliait de tout effacer, de repartir à zéro, ensemble, et la seconde d'après, je lui disais que je devais réfléchir. Je partais faire du skate (oui, moi ! mais c'est un rêve...), et, en revenant, je lui expliquais qu'on ne pourrait pas être ensemble. Que ça avait été beau à un moment entre nous, mais que c'était fini, que ce n'était pas ce qui me rendrait heureuse.

Et, effectivement, Nini ne me rendra pas heureuse. Dans ses bras, j'ai joué à la femme parfaite, je me suis posé mille questions sur moi, et j'ai fait plus de concessions que je n'aurais dû. Je me suis oubliée en cours de route, moi, ce que j'aimais faire, les gens que j'aimais, qui étaient là avant et après Nini.

Aujourd'hui, je sais que j'ai besoin de quelqu'un à ma hauteur. Qui sache qu'une fille est chiante par définition. Que j'ai besoin de sécurité, dans les bras d'un homme, dans mes projets de vie. Quelqu'un qui ne soit ni fade ni terne, quelqu'un d'original (mais pas trop !), comme moi ! Quelqu'un qui saurait que les meetings politiques sont des moments privilégiés pour prendre des cours de rhétorique. Quelqu'un qui aimerait sortir, faire le con (ben oui, la Macarena me fait encore bien rire !).

Cet homme-là, que je cherche et chercherai peut-être toute ma vie, ce n'était pas Nini, mais je suis heureuse que le destin l'ait mis sur ma route.

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6 mars 2008

Des impressions...

J'ai l'impression qu'on ne pourra jamais être amis, parce que ce n'est pas ce que je veux. Je voudrais que tu redeviennes ce garçon que j'ai tant aimé, et que j'aimerai toute ma vie. On dit que le temps efface les blessures, mais rien ne dit que le temps effacera l'amour. Je n'ai pas envie d'oublier ce que l'on a vécu, même si aujourd'hui ce n'est plus possible entre nous.

Je sais désormais que tu n'étais pas parfait, mais que ton imperfection me plaisait, qu'on aurait pu se compléter. Les doutes que j'avais, aujourd'hui je me demande pourquoi je les avais.
Une de mes grandes peurs, c'était de ne pas arriver à dire "je veux qu'on vieillisse ensemble". J'avais peur de ne pas t'aimer assez, peut-être aussi de ne pas savoir résister à la nouveauté. J'avais peur qu'on s'installe trop dans un quotidien, et en même temps, je ne rêvais que de ça !

Je t'ai souhaité ton anniversaire parce qu'on s'est croisés sur MSN ; sinon, je n'aurais rien fait ! Je ne me sens pas assez forte à me battre pour construire quelque chose qui ne me correspond pas avec toi, avec un garçon que je ne connais pas (et que je trouve plutôt antipathique !).
Je me suis demandée pourquoi tu agissais ainsi, parce que la méchanceté n'est pas obligatoire, et qu'elle ne risque pas de permettre une possible amitié. Finalement, je n'ai pas trop cherché : je sais juste que tu n'as pas le droit de me traiter comme ça, ni toi ni un autre d'ailleurs !

Je n'ai pas osé te dire que c'était peut-être la dernière fois qu'on se parlait, mais le garçon que tu es devenu ne peut rien attendre de moi, celui que tu étais pourrait tout me demander. Ni l'un ni l'autre ne peut prétendre au titre d'ami.
Ce que je déplore le plus dans cette rupture, c'est que j'ai perdu un ami. Pour moi, tu étais un ami avant tout, et ça me fait très mal de savoir que je n'en étais pas une pour toi.

8 février 2008

Une journée spéciale

Aujourd'hui, c'est une journée particulière pour nous. J'aurais tellement voulu qu'on puisse se téléphoner, que tu me dises que tu t'es trompé, que tu m'as menti ces derniers mois et qu'on pourrait essayer de se connaître et peut-être de s'aimer à nouveau.

Je ne suis pas naïve, mais j'espère encore. Toujours, au fond de moi, des souvenirs, de la nostalgie, me feront espérer.

Pourtant, aujourd'hui, je ne t'enverrai aucun mail, aucun sms, je n'essaierai pas de t'appeller. Il faut savoir perdre aussi... Et je ne pense pas que tu prendrais bien le fait que je te rappelle ce qui n'est plus : nous. Et je le prendrais très mal si tu ne te souvenais plus de ce que représente cette date.

Bon anniversaire, mon coeur !

4 février 2008

Mais euh !!!

Y'a des jours où on ferait mieux d'oublier ce que l'on a à faire. Vendredi, on devait se téléphoner avec Nini, alors, au bout d'un moment, j'ai pris mon téléphone. Je pensais lui faire plaisir et ne pas le gêner vu que c'était prévu, mais, en fait, il dormait quand j'ai téléphoné. Je lui ai laissé un quart d'heure avant de me rappeler, pour qu'il soit en état. A la place, il s'est rendormi une demi-heure. Je n'ai rien dit, je n'ai pas essayé de l'appeler à l'heure dite, j'ai attendu. Après avoir parlé de ma vie, et avoir entendu sa vie en une seule malheureuse phrase synthétique, j'ai quand même voulu lui dire que c'était bien peu, qu'une relation, même en amitié, se contruisait sur un échange réciproque. On s'est engueulés, enfin surtout lui (moi, je pleurais, je comprenais pas ce qui m'arrivait : j'avais appelé dans l'espoir que ça se passe bien, qu'on commence à être amis).
Est-ce qu'un jour il en aura marre de jouer à la victime ? Oui, son métier n'est pas facile, la vie parisienne est plus chère... Mais tout ça, c'est sa vie, c'est ses ennuis, c'est son problème ! J'en aurais rêvé de vivre tout ça avec lui, j'ai toujours aussi mal, je suis toujours persuadée que ma place est à ses côtés. Je pleure autant, je pense à lui tout le temps, je rêve de lui dans les seuls moments où je devrais arriver à me vider l'esprit.
Je me rends compte que l'homme que j'aime, celui avec qui j'ai partagé un an de ma vie, n'est pas celui à qui je téléphone. Ce nouveau gars est antipathique, égoïste, sans coeur. Et pourtant, pour avoir une chance de voir ou d'avoir encore quelques nouvelles de l'homme de ma vie, je suis prête à supporter tout ça, cet homme que je ne reconnais pas, ce malaise face à celui que je croyais connaître. Est-ce que l'entrée dans la vie active a pu le changer à ce point-là, est-ce que j'étais trop naïve pour me rendre compte de qui il était ? Je suis perdue, et vu la manière dont on a raccroché la dernière fois, je ne sais pas si j'aurai des nouvelles de lui un jour...
Est-ce qu'il ne se souvient même plus qu'un jour j'ai compté pour lui ?
Je n'arrive plus à compendre, ni à savoir ce que je dois faire. Mes copines me disent de tout laisser tomber, mais je ne peux pas, parce que je ne comprends pas où est passé l'homme que j'aime. Si je ne peux pas le faire revenir, je voudrais au moins le savoir, et faire mon deuil définitivement. Je ne veux pas passer ma vie à attendre quelqu'un qui n'existe plus, mais je voudrais tellement qu'il soit enfoui quelque part cet homme-là. Je voudrais tellement pouvoir me dire qu'un jour je le retrouverai !

28 janvier 2008

Je suis une merveille :p

Quelle bonne idée de m'offrir "1001 merveilles du monde" !!! Bien sûr, j'ai vite ajouté qu'il en manquait une dans ce putain de bouquin : je n'y suis pas dedans :s Et oui, qui l'eut cru (lustucru !) qu'un jour je dirais ça. Le meilleur, c'est que j'y crois, que je me rends compte de ma valeur (et même des fois, j'arrête la modestie, comme aujourd'hui).

J'ai reçu un message de Nini ce matin. Il était assez enjoué, et ça m'a vraiment fait plaisir ! Alors, je pense le remercier et surtout lui parler un peu. Je ne pense pas qu'on ait envie d'être ensemble pour le moment, mais je voudrais qu'on apprenne à se connaître, comment on est aujourd'hui... Peut-être qu'on se rendra compte qu'on est faits pour être ensemble, ou pour être amis. Dans tous les cas, se connaître est un préalable à toute relation : si on veut rester en contact, va falloir qu'il accepte cela...

En tout cas, je suis vachement contente que tout le monde ait pensé à moi... Bon, certains s'y sont pris à l'avance mais pas grave ! Merci à tous !!! Eh, je suis tellement contente que je danse du zouk toute seule :p

27 janvier 2008

Les montagnes russes...

Je suis pas mal occupée en ce moment, mais je prends quand même du temps pour sortir et voir du monde. Je pensais que j'avais tiré un trait sur Nini, dans le sens où je sais qu'il ne veut plus de moi. J'ai essayé de mener une vie normale, de l'oublier.

Pourtant, cette nuit, j'ai encore rêvé de lui... C'était tellement beau que je ne voulais pas me lever du lit ce matin : j'espérais pouvoir continuer à rêver comme ça toute la journée... En attendant qu'il vienne un jour me retrouver.

C'est désespérant de continuer à aimer quelqu'un qui ne nous aime pas. Tout le monde me dit que je dois laisser tomber quelqu'un qui m'a fait si mal. C'est vrai que je ne veux pas d'un homme comme ça ! Mais j'aime l'homme avec qui j'ai vécu une merveileuse histoire pendant un an. J'espère vraiment qu'un jour on pourra revenir ensemble. On aura tous les deux changé, pris des coups dans la gueule et mieux compris ce qu'est un couple : ça ne pourra que nous faire évoluer pour la suite !

Je sais que rien ne servira à le faire revenir (et pourtant, ce n'est pas l'envie qu'il me manque !).

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